Note7
Daħa et Duħiya :
"وَالْأَرْضَ بَعْدَ ذَلِكَ دَحَاهَا"
(Cor.79:30)
Dans Lissan Al 'Arab la rubrique دح est très étoffée voici un survol au
sujet du sens de ce terme coranique.
Daħw : Daħa première personne. Daħāut, yad'ħū, daħū. Il étendit; étendre
vers l'extérieur ou au loin; élargir ou étendre une chose. Quand
on mentionne Dieu et la terre; on lit également daħā. A la
première personne cela donne daħaitu. (yad’ħā inf.). daħā : Il (Dieu) fit la Terre large, ou ample; comme expliqué par un arabe du désert : quand on mentionne une
autruche on comprend qu'elle étend ou élargit avec sa patte, ou
jambe, le lieu où elle dépose ses œufs. daħwu et aussi daja : l'on dit, daħāha pour "il la compressa"; comme on dirait aussi, d'ħaǧaha. Dans le sens de "il lança, ou jeta", ou
depousser, propulser, retirer de sa place -une pierre,
avec la main. On dit également, d'un jeu qui joue avec des noix, "abidil
madd'ħa wa ad'ħuhu", ce qui signifie "Prendre une grande distance, et) [les] lancer". (Voir aussi mid'ħat, en deux endroits. Au sujet d'un torrent on dira "d'ħaha bilbat’ħai" Il se lance (sur la douce terre et les galets dans son
cours; ou les fait circuler avec lui). Et de la pluie, on dit, "d'haha Al hissa an waǧ’hil Ardhi"
: "Elle fait circuler les galets sur la surface de la terre"; ou
les a fait bouger". (Voir aussi daħa,
dans l'article suivant.) Et "ald'ħaħwu bilħiǧarathi" signifie aussi pour le rival, [contre son rival], au lancer de
pierres, essayant de le surpasser (en faisant ainsi); et aussi
al-Midaħath. ("Ta marra yad’ħū" dit d'un cheval : Il vint s'élançant avec ses
pattes de devant sans trop relever ses sabots du sol. "daħa'l
batxan" Le ventre était, ou devint, large, et pendant; et Indaħā (le ventre) était, ou devint large, ou distendu
: les deux signifient que (le ventre) se gonfla, ou s'enfla,
ou grossit, et pendait, à cause du gras ou d'une maladie; comme aussi D'ħau
et Indaħ (voir à l'art. dūħ.)
Mad’ħan voir ud’ħiyy : Mid’ħat : Une chose en bois avec laquelle un enfant
marche (yudu’ħa), et laquelle, passée sur le sol, balaie tout ce qui vient contre elle. Un jeu auqeul les habitants de la Mecque jouaient : "El-Asadi la décrit ainsi : al Almadaħiyy et Almasadiyy signifient des pierres
comme le (petit gâteau de pain rond appelé) qursath,
selon la taille du trou qui est creusé, et élargi un petit peu : ils
lancent ensuite les pierres (yad’ħūna biha) vers le trou, et si la pierre y tombe, la personne gagne; mais sinon, elle est vaincue :
on dit d'elle yad’hu et yasdu quand elle lance les pierres (Iza daħaha) du
sol vers le trou : et le trou est appelé ud'hiyyath. (Selon l'auteur de Diwan El-Hudħaliyin, une chose ronde faite de plomb,
par le lancement de laquelle les gens concourent à atteindre
un trou.). Pour Almad'ħuwwath et almad’ħiyyath voir à l'article
Daħin.
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