Note1


Une stabilité énigmatique :

Sachant, qu'un atome instable donné peut subir une désintégration nucléaire à tout moment, celui-ci trouve autant de fenêtres d'opportunités de transmutation que sa stabilité dure dans le temps. Concrètement, chaque temps de Planck étant une occasion, un atome donné a 5,391*1044 opportunités de transmuter pour chaque seconde écoulée, ou encore 6,24*1049 opportunités par jour terrestre. Ainsi, parmi un lot pris au hasard d'atomes de Molybdène 98, la moitié restera stable durant 1*1019 ans, impliquant 2,277*1071 opportunités de désintégration évitées par ces atomes pour garantir le respect de la normalité. Ce nombre est physiquement très grand, pour faire une comparaison, le nombre de l'ensemble des atomes dans l'ensemble de l'univers observable est de 1080



La probabilité que la moitié des atomes de la figurine en Mo89 de un gramme supra ait transmuté sans causalité sur une demi-vie est de l'ordre de 1/2*1072


Pour se faire une idée donnons un exemple. Imaginons une mini figurine en Molybdène 98 de 1 gramme (1,02 mm3). La masse atomique d'un seul atome est de l'ordre de 95,95 u, un u équivalent à 1,660538921*10-24 g. Donc, la figurine de un gramme compte 159.32870946995*1024 atomes. Multiplions ce nombre par 2,277*1071, nous obtenons le nombre d'occurences de fenêtres d'opportunités de transmutation de tous les atomes de la figurine sur une période d'une demi--vie. Nous obtenons 3.62791471463076*1097. Par conséquent, la probabilité que la moitié des atomes de la figurine aient transmuté au bout d'une demi-vie devient facile à calculer. Divisions le nombre d'atomes de la figurine par deux, nous obtenons 7.9664354734975*1025. Donc, la probabilité que la période de demi--vie soit respectée sans causalité est de 1/(7.9664354734975*1025/3.62791471463076*1097), soit 1/2.19587176108915*1072. Nous arrivons donc à un taux de probabilité de l'ordre de 1/2*1072. C'est extrêmement faible, comme de vouloir trouver vingt-mille atomes précis dans la Voie Lactée sans aucun indice et sans erreur. Pareillement, pour que le deuxième cycle de demi-vie soit respecté, la probabilité coïncide à trouver dix-mille atomes précis au hasard dans la Voie Lactée, et encore cinq-mille au troisième cycle, deux-mille-cinq-cent au quatrième. mille-deux-cent-cinquante au cinquième, six-cent-vingt-cinq au sixième et ainsi de suite.

Il demeure une conjecture qui pourrait en théorie rendre ce paradoxe intelligible, mais n'ayant à ce jour été avancée par aucun chercheur. Cette improbable équation pourrait-elle s'expliquer si la production universelle de chaque élément est acceptée comme suit : la demi-vie des éléments serait mathématiquement cohérente, si la production, par unité de temps en quantité d'un élément atomique donné, est très stable mais varie insensiblement. En sorte qu'une partie des éléments se désintègre suivant une certaine périodicité que nous mesurons en terme de demi-vie ; vu que le côté aléatoire rendrait tout échantillonnage fidèle à l'ensemble de tous les éléments jumeaux. Ceci serait comme de remplir un baignoire avec un débit stable tandis que la baignoire se vide d'autre part par la crépine. 

Imaginons qu'il y ait une plaque possédant dix trous, dix billes d'un diamètre identique à celui des trous se trouvent sur cette plaque. Il faut que les dix billes tombent par les trous en un cycle. Or, nous rajoutons dix autres billes. Seulement dix des vingt billes vont tomber au cycle suivant, il devient impossible de savoir quelles billes parmi le lot vont tomber en un cycle. Or, une sur deux seules peuvent tomber sur un seul cycle. Or, à chaque fois que dix billes tombent, j'en rajoutes dix autres. 

Si cette conjecture est fondée, la demi-vie des éléments doit varier à l'échelle cosmique, cette variation devant rester imperceptible à l'échelle humaine. Et pour que cet effet ait mathématiquement un sens, il faudrait que la partie non observable de l'univers soit très largement au-delà des dimensions ponctuelles de sa partie observable, -par exemple de l'ordre de 1099 fois plus étendue pour pouvoir expliquer la stabilité de la demi-vie du Molybdène- tout en restant parfaitement homogène à l'échelle absolue. Il faudra par ailleurs conclure que l'Univers est bien fini, et nous pourrions en théorie émettre des hypothèses sur ses dimensions absolues, en calculant la moyenne des demi-vies de tous les éléments du tableau périodique. Il deviendrait possible de simuler la progression dans le temps en proportions des divers éléments du big bang jusqu'à nous, et de spéculer sur la composition atomique future de l'univers. En effet, il faut que la demi-vie des éléments varie dans le temps pour justifier les proportions universelles respectives de ceux-ci à travers l'univers et dans le temps. 













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