Note9
Au mur de Planck :
□ L'étude minutieuse du fond diffus de radiations cosmiques (FDC) par l'équipe
de chercheurs de la mission Planck a montré que celui-ci n'a rencontré aucun
obstacle lors de son expansion, car aucune anisotropie, trace de déformation
dûe à une telle interaction, n'a été observée. Ce qui met à mal les théories
de Multivers [1]. Une seconde équipe a publié des résultats très robustes, d'une précision de
l'ordre de σ(r)=0.009, allant en ce sens [2].
Si l'univers avait interagi avec autre chose lors de son expansion, où s'il
était issu d'un autre superunivers, il devrait exister des stigmates résiduels
observables dans le fond diffus de radiations cosmiques, or il est d'une
accablante homogénéité.
Les données du satellite Planck ont fortement consolidé le modèle Standard.
□L'expansion de l'univers implique qu'il faille une origine à l'espace. La vitesse d'expansion ne pouvant être infinie, il semble
évident que l'univers soit borné. Par abus de langage, on parle parfois
d'un espace euclidien concernant l'univers, ou d'un univers hyperbolique ou
plat infini, ou encore d'un avant big bang. Un espace ne peut pas être infini, sans
bord et continuer de s'étendre, or l'univers est en expansion. Ce qui est
visé par là, c'est la topologie globale de l'univers, en tant
qu'espace-temps. Car le futur y coexiste avec le passé et le présent : ainsi
le paradoxe d'Olbers et le modèle d'univers plat demeurent compatibles. Or,
le temps devrait s'arrêter dans 3,7 milliards d'années [3].
Lorsqu'il est fait allusion à un univers plat et infini,
il est question de la topologie de l'espace-temps
projeté dans le futur.
□ Le caractère dynamique de l'espace-temps relativiste implique qu'un espace
euclidien physique ne peut pas non plus préexister au big bang, un tel espace
ne pouvant pas se déformer [4], car
l'orthonormalité est une propriété fondamentale d'un espace euclidien.
□L'espace émerge et se construit donc par l'effet de quelque chose de plus
fondamental. L'univers ne peut par conséquent pas être éternel comme montré
par le théorème BVG [5].
□ Qu'est-ce que le temps ? Faisons une expérience de pensée. Nommons
un univers imaginaire A dans lequel se forme un trou noir
aboutissant à notre univers B, un trou noir situé dans notre univers
aboutissant de même à un univers C. Un observateur distinct se situe
dans chacun de ces univers, nommons-les a, b et c. Selon les
mouvements de a, de b et de c, chacun peut consécutivement se situer
avant, après ou encore au même instant que les deux autres (cf vidéo
infra). Par exemple c se situerait avant a [6], et b se se situerait avant c...
Ainsi, l'univers de c issus de l'univers B précéde celui-ci
dans certains cas. Il n'y a donc pas un moment prioritaire absolu
situé dans le passé ou le futur : tout est instantané et relatif. À
présent, choisissons arbitrairement un instant i0 où les trois extraterrestres observent la naissance de leurs
univers respectifs au même instant. Il faudra alors conclure que les
trois univers surgissent parallèlement, du mur de Planck, lors du
big bang. Ce paradoxe des trois extraterrestres conduit à la
conclusion que si il existe un multivers interconnecté, les univers
n'obéissent à aucun ordre de priorité à la limite du big bang.
□Si nous supposons l'existence d'univers multiples qui ne sont pas
physiquement interconnectés, il n'y a pas de continuité spatiale ou
temporelle les reliant sur une ligne de temps trans-universelle, ils
émergent en parallèle, de façon superposée, et il n'y a rien à
chercher au delà de leur naissance au mur de Planck. Pas plus qu'il
n'y aurait un sens à chercher sur Terre une hypothétique région située plus au Nord du pôle
Nord [7].
□ Finalement, il ressort que si il existe une multitude de
feuilles d'univers, ils surgissent tous du mur de Planck, de
manière non locale et superposée. Aucun des univers n'est
spatialement extérieur, ou intérieur, ni chronologiquement
antérieur ou postérieur à un autre univers, tous sont donc
quantiquement superposés et prennent fin au mur de Planck.
Car il y a une rupture spatio-temporelle entre les univers
distincts hypothétiques. Il n'y a rien à pouvoir chercher de
physiquement probable au delà du mur de Planck, car tout
l'Univers y prend source, tant spatialement que
temporellement.
_________________
[1] M. Tristram, A. J. Banday, K. M. Górski, R. Keskitalo, C. R. Lawrence, K.
J. Andersen, R. B. Barreiro, J. Borrill, L. P. L. Colombo, H. K. Eriksen, R.
Fernandez-Cobos, T. S. Kisner, E. Martínez-González, B. Partridge, D. Scott,
T. L. Svalheim, I. K. Wehus.
Improved limits on the tensor-to-scalar ratio using BICEP and Planck.
arXiv:2112.07961 [astro-ph.CO] (or arXiv:2112.07961v1
[astro-ph.CO]
[2] BICEP/Keck Collaboration: P.A.R. Ade (1), Z. Ahmed (2), M. Amiri (3), D.
Barkats (4), R. Basu Thakur (5), D. Beck (2,7), C. Bischoff (6), J.J. Bock
(5,8), H. Boenish (4), E. Bullock (9), V. Buza (10), J.R. Cheshire IV (9),
J. Connors (4), J. Cornelison (4), M. Crumrine (11), A. Cukierman (7,2),
E.V. Denison (12), M. Dierickx (4), L. Duband (13), M. Eiben (4), S.
Fatigoni (3), J.P. Filippini (14,15), S. Fliescher (11), N. Goeckner-Wald
(7), D.C. Goldfinger (4), J. Grayson (7), P. Grimes (4), G. Halal (7), G.
Hall (11), M. Halpern (3), E. Hand (6), S. Harrison (4), S. Henderson (2),
S.R. Hildebrandt (5,8), G.C. Hilton (12), J. Hubmayr (12), H. Hui (5), K.D.
Irwin (7,2,12), J. Kang (7,5), K.S. Karkare (4,10), E. Karpel (7), S. Kefeli
(5), S.A. Kernasovskiy (7), J.M. Kovac (4,16), C.L. Kuo (7,2), K. Lau (11),
E.M. Leitch (10), A. Lennox (14), K.G. Megerian (8), L. Minutolo (5), L.
Moncelsi (5), Y. Nakato (7), T. Namikawa (17), H.T. Nguyen (8), R. O'Brient
(5,8), R.W. Ogburn IV (7,2), S. Palladino (6), T. Prouve (13), C. Pryke
(11,9), B. Racine (4,18), C.D. Reintsema (12), S. Richter (4), A. Schillaci
(5), B.L. Schmitt (4), R. Schwarz (11), C.D. Sheehy (19), A. Soliman (5), T.
St Germaine (4,16), B. Steinbach (5), R.V. Sudiwala (1), G.P. Teply (5),
K.L. Thompson (7,2), J.E. Tolan (7), C. Tucker (1), A. Turner (8), C. Umilta
(6,14), C. Verges (4), A.G. Vieregg (20,10), A. Wandui (5), A.C. Weber (8),
D.V. Wiebe (3), J. Willmert (11), C.L. Wong (4,16), W.L.K. Wu (2), H. Yang
(7), K.W. Yoon (7,2), E. Young (7,2), C. Yu (7), L. Zeng (4), C. Zhang (5),
S. Zhang (5) ((1) Cardiff University, (2) KIPAC/SLAC, (3) University of
British Columbia, (4) Harvard/CfA, (5) Caltech, (6) University of
Cincinnati, (7) Stanford University, (8) NASA JPL, (9) Minnesota Institute
for Astrophysics, (10) University of Chicago, (11) University of Minnesota,
(12) NIST, (13) SBT Grenoble, (14) University of Illinois at
Urbana-Champaign, (15) University of Illinois at Urbana-Champaign, (16)
Harvard University, (17) The University of Tokyo, (18) Aix-Marseille
Universite, (19) Brookhaven National Laboratory, (20) University of
Chicago), BICEP / Keck XIII: Improved Constraints on Primordial
Gravitational Waves using Planck, WMAP, and BICEP/Keck Observations through
the 2018 Observing Season.
DOI :10.1103/PhysRevLett.127.151301Cite as:arXiv:2110.00483 [astro-ph.CO]
(2021)
[3] Raphael Bousso, Ben Freivogel, Stefan Leichenauer, Vladimir
Rosenhaus. Eternal inflation predicts that time will end. Phys.Rev. D83:023525 (2011). DOI: 10.1103/PhysRevD.83.023525 Cite as: arXiv:1009.4698 [hep-th], (or arXiv:1009.4698v1 [hep-th] for this version)
[4] Si l'espace était euclidien, il faudrait qu'absolument tout objet occupant
l'univers exerce envers strictement chacun des autres objets peuplant
l'univers pris un à un, une force d'attraction magique directement
proportionnelle au produit de leurs masses respectives, et inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les sépare deux à deux. Ainsi
rien que pour les seules étoiles de la partie observable de l'univers, une
telle probabilité serait de l'ordre de 1/(1011)1011. Comment expliquer un tel effet, sans oublier que cela dure dans le
temps ? Un tel nombre à 3 étages de puissances défie l'entendement, le
principe de parcimonie implique donc d'exclure l'hypothèse d'un espace
euclidien intemporel existant physiquement.
[5] Borde, A. H. Guth, A. Vilenkin, (15 April 2003). "Inflationary space-times are incomplete in past directions". Physical Review Letters. 90 (15): 151301. Bibcode : 2003PhRv arXiv:grqc/0110012 90o1301B.
doi:10.1103/PhysRevLett.90.151301. PMID 12732026.
[6] Juan Maldacena & Leonard Susskind, Cool horizons for entangled black holes. (2013) 48 pages, 23 figures. v2: references Subjects : High Energy
Physics - Theory (hep-th) DOI:10.1002/prop.201300020 Cite as:arXiv:1306.0533 [hep-th] (or arXiv:1306.0533v2 [hep-th] for this version)
[7] En choisissant que a, b et c sont à une distance identique et
suffisamment proches des trou noirs respectifs pour ce qui est de a et de
b, strictement toutes les configurations sont possibles suivant que nos
extraterrestres se placent avant ou après les trou noirs marquant la
naissance des autres univers. À savoir ; {a,b,c}, {a,c,b}, {b,a,c},
{b,c,a}, {c,a,b}, {c,b,a}.
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